A Toulouse entre 1920-1940, le style néo-basque se fixe sur le type de "la maison à pignon".
Les régionalistes veulent ancrer la production architecturale dans la culture locale.
Leurs recherches consistent en une adaptation des formes architecturales paysannes à des plans d'habitations rationnelles de manière à créer des types régionaux reproductibles.
Ainsi se développent des modèles de maisons régionales: la maison bretonne, la maison basque, l'alsacienne ... très diffusés par la presse. En l'absence d'étude des maisons rurales du midi toulousain, ce sont des modèles basques et provençaux qui envahissent Toulouse. 11 séduit une clientèle bourgeoise recourant aux architectes.
Les élévations des maisons néo-basques se caractérisent par un jeu entre symétrie et dissymétrie, des variations de plans, des décrochements, avant-corps, variété des ouvertures. Elles peuvent comporter un porche en rez-de-chaussée, des balcons filants. Faux pans de bois, avant-toits lambrissés et garde-corps constituent leurs décors. La majorité des façades se définissent par une dominante bichrome: façade claire (crème, blanc etc) et bois peint (rouge ou vert) ou briques.
Très belle réhabilitation dans un quartier chic de Toulouse.
Sa position permet un accès très rapide à la grande zone commerciale de Labège ou bien à l'autoroute.
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Adresse : Rue Jean Micoud